Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Halte à l'arabophonie ambiante en Israël (source LeCourrierInternational)

Publié par The Algerian Speaker sur 18 Août 2014, 18:02pm

Catégories : #GAZA

A Haïfa, des militants de droite israéliens protestent contre la manifestation d'Arabes israéliens qui protestent, eux, contre l'opération "Bordure protetrice" à Gaza, le 19 juillet 2014 - AFP /Ahmad GHARABLI
A Haïfa, des militants de droite israéliens protestent contre la manifestation d'Arabes israéliens qui protestent, eux, contre l'opération "Bordure protetrice" à Gaza, le 19 juillet 2014 - AFP /Ahmad GHARABLI

Ancien ministre israélien des Affaires étrangères et de la Défense, Moshé Arens, pourtant bien classé à droite, dénonce le racisme antiarabe qui s'amplifie en Israël depuis l'éclatement de la guerre à Gaza en juillet.

La guerre dans la bande de Gaza entre le Hamas et Tsahal a donné lieu à une recrudescence de sentiments répugnants qui sommeillent en temps normal mais ont tendance à refaire surface en période de tension : l’antisémitisme dans un certain nombre de pays européens et l’arabophobie à l’encontre des citoyens arabes d’Israël. Israël ne peut pas grand-chose face à la recrudescence de l’antisémitisme dans des pays européens qui portent une lourde part de responsabilité dans leur participation directe ou indirecte dans la mise à mort des juifs d’Europe. Par contre, les Israéliens juifs, eux, peuvent et doivent mobiliser tous les moyens dont ils disposent pour marginaliser et si possible éradiquer les discours arabophobes nauséabonds entendus en Israël ces deux derniers mois. Pas seulement pour le bien de nos concitoyens arabes, mais aussi pour le bien de l'Etat d'Israël lui-même et de son avenir. La tristesse partagée Cela a commencé avec l’enlèvement et l’assassinat par des terroristes du Hamas de trois étudiants dans le Goush Etzion [le 12 juin dans le sud de la Cisjordanie occupée]. Les juifs israéliens furent-ils les seuls à se frapper la poitrine ? Bien sûr que non : leur angoisse et leur tristesse ont été partagées par la plupart des citoyens arabes d’Israël. Hélas, très vite, le reproche qui a été largement adressé aux Arabes israéliens, c’est que s’ils partageaient notre chagrin, ils ne condamnaient pas ouvertement les assassins et que cette offense risquait de nuire à nos concitoyens arabes. Or, en ce qui me concerne, ils n’avaient ni à se justifier ni à s’excuser pour un crime commis par un groupe qui n’est soutenu que par une minorité marginale d’Arabes israéliens. Lorsque trois juifs israéliens ont assassiné [le 2 juillet] un adolescent arabe de Jérusalem, les citoyens arabes d’Israël n’ont pas été les seuls à être accablés par cet acte monstrueux, une grande majorité des citoyens juifs d’Israël l'ont aussi été. Cependant, ces derniers n’ont pas ressenti le besoin d’affirmer collectivement leur indignation face à ce crime abject et leurs concitoyens arabes n’ont pas songé demander une condamnation collective. "Êtes-vous avec nous ou contre nous ?" La colère a redoublé lorsque le Hamas a commencé à tirer des roquettes sur les villes israéliennes. Tsahal a investi la bande de Gaza, des soldats sont tombés au combat et des centaines de Palestiniens innocents ont été tués dans les confrontations qui ont suivi. Des voyous juifs sont descendus dans les rues aux cris de "Mavet la’Aravim" ["Mort aux Arabes"], tandis que de nombreux juifs israéliens demandaient à leurs voisins arabes : "Qui soutenez-vous ? Êtes-vous avec nous ou contre nous ?" Il faut être une âme particulièrement insensible pour ne pas comprendre que, en pareilles circonstances, les perceptions des citoyens juifs et arabes diffèrent. Après l’enlèvement des trois jeunes juifs, les Israéliens juifs ont senti que cela pourrait arriver à leurs propres enfants. Et après l’assassinat de l’adolescent arabe, les Arabes israéliens ont senti que cela pourrait arriver à un de leurs enfants. La solidarité qui a étreint les Israéliens juifs, et dont la plupart sont les parents de soldats, ne peut qu’aller de pair avec la tristesse que les Arabes israéliens éprouvent envers les pertes civiles subies lors de l’assaut de Tsahal sur la bande de Gaza. Certes, de nombreux Israéliens juifs ont été bouleversés par le grand nombre de victimes civiles au sein de la population palestinienne de la bande de Gaza, mais, dans les faits, leur émotion ne sera jamais aussi intense que celle des citoyens arabes israéliens dont beaucoup ont des parents et des proches à Gaza. Empathie envers ses concitoyens arabes Pourtant, ce que les citoyens juifs et arabes d’Israël partagent est plus profond que ce qui les oppose. Le processus d’intégration croissant des citoyens arabes d’Israël dans la société et l’économie israéliennes est d’une importance capitale pour l’avenir de notre Etat et de tous ses citoyens, juifs et arabes. Malgré les obstacles objectifs et subjectifs dressés devant eux, de nombreux Arabes sont désormais des citoyens créatifs d’Israël, tandis que de plus en plus d’adolescents se portent volontaires pour le service national, voire pour le service militaire. Si les traumatismes engendrés par les récents événements devaient conduire à un renversement de tendance, ce serait une tragédie pour tout le pays. Nous ne pouvons qu’espérer que le Premier ministre [Benyamin Nétanyahou] prenne publiquement la mesure de l’enjeu, fasse preuve d’empathie envers ses concitoyens arabes et affirme clairement que les citoyens juifs et arabes d’Israël partagent un pays et un avenir communs. De même, les dirigeants arabes d’Israël doivent se distancier de ces voix qui affirment qu’il est du devoir des Arabes d’Israël de soutenir le Hamas, pour la seule raison que ses dirigeants sont des Arabes. A ambition commune, effort commun.

Le journaliste qui traite certains Israéliens d'anti-Arabe évite sûrement de les qualifier d'Antisémites vu que le sémitisme regarde les races et pas les religions ou bien les sionistes ont réussi leur hold up ! (par Algerian speaker)

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